18.04.2017

Les employeurs disent "non" à la Prévoyance vieillesse 2020

L'Union patronale suisse dit "non" à la Prévoyance vieillesse 2020, soumise au vote populaire le 24 septembre. Au lieu de financer durablement la prévoyance, le Parlement l'a transformée en "projet de développement surchargé".

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(ats) Les problèmes structurels comme le déficit chronique de la caisse de l'AVS et les vagues de départs à la retraite qui sont à attendre sont non seulement ignorés, mais renforcés, critiquent les employeurs dans un communiqué.

Selon l'association, les coûts du développement de l'AVS dépasseront en 2030 déjà les ressources libérées par le relèvement de l'âge de la retraite des femmes à 65 ans.

Un autre point faible de la réforme est le recours au principe de l'arrosoir, qui serait appliqué de manière non solidaire dans le développement de l'AVS. Tous les nouveaux rentiers percevraient 70 francs, voire jusqu'à 226 francs dans le cas des nouveaux couples de rentiers, indépendamment de leur situation financière.

Une AVS à deux vitesses

Cette extension des prestations débouche sur une AVS à deux vitesses, puisque de nombreux cotisants devront les financer alors que peu en profiteront, écrit l'Union patronale.

Enfin, la réforme compromet la cohésion entre les générations. Les jeunes et les générations futures auraient à supporter le plus gros fardeau: à partir de 2030, ils devraient non seulement assumer le nombre croissant de rentiers, mais aussi "répondre des chèques non couverts de la réforme".