15.03.2018

Pas assez de femmes dans l'administration fédérale

En 2017, les femmes représentaient 43,2% du personnel de l'administration fédérale. C'est légèrement moins que l'objectif minimal visé fixé par le Conseil fédéral (44%).

Image
Agence_recrutement_2.jpg

(ats) Le gouvernement gère la politique du personnel par le biais de valeurs cibles et d'indicateurs qui prennent la forme de fourchettes. Pour la représentation des sexes au sein du personnel, elle se situe entre 44 et 48% de femmes, indique vendredi le Conseil fédéral dans son rapport sur la gestion du personnel 2017.

Comme les années précédentes, les bons élèves sont la Chancellerie fédérale (54,1%) et les Départements fédéraux de l'intérieur (53,3% de femmes) et des affaires étrangères (49,4%).

A l'inverse, l'écart entre hommes et femmes est le plus important au sein du Département de la défense et des sports (le domaine Défense en est exclu, puisque l'armée n'est obligatoire que pour les hommes), qui compte 67,4% d'hommes pour 32,6% de femmes.

La proportion de femmes parmi les cadres a par contre augmenté, se félicite le Conseil fédéral. Elle atteint 32,7% chez les cadres moyens, pour une valeur cible entre 33 et 40%. Parmi les cadres supérieurs, elle atteint pour la première fois la cible avec 20,4% de femmes, pour une valeur fixée entre 20 et 25%.

Latins: encore de la marge

Les francophones et les italophones sont mieux représentés dans les départements fédéraux en 2017. Les cibles ont été atteintes avec respectivement 21,7% et 7,1%, soit légèrement au-dessus des limites minimales fixées.

Il reste toutefois une marge d'amélioration pour les deux langues latines au sein de l'administration, avec des plafonds respectifs de 23,5% pour les Romands et 8,5% pour les Tessinois.

La Chancellerie fédérale et le Département fédéral des finances (DFF) sont des cas particuliers, détaille le rapport. Les services linguistiques centraux du premier présentent une très forte proportion d'italophones (21,5%). De même, l'Administration fédérale des douanes, rattachée au DFF, compte de nombreux collaborateurs au Tessin.

Vie privée

Les résultats obtenus quant à l?identification et à l'engagement sont une fois de plus particulièrement réjouissants, précise le Conseil fédéral. D?autres sont en recul, en particulier ceux qui concernent la conciliation entre vie professionnelle et vie privée, où il se trouve sous la barre, et la santé. Toutefois, les collaborateurs continuent à juger leur santé "bonne" voire "très bonne".