Marque employeur

Les CFF volent la vedette à Google auprès des ingénieurs

Alors que Google demeure l’employeur favori des professionnels «IT» et «business» en Suisse, les CFF font désormais figure de chouchou auprès des ingénieurs. Globalement, les sociétés helvétiques dominent le classement Universum 2018 des employeurs les plus attractifs.

Plus de deux tiers des entreprises figurant dans le top 20 ont ainsi leur siège en Suisse, précise Universum dans un communiqué. L’étude portait sur 8000 professionnels - universitaires et non-universitaires - âgés de 35 ans en moyenne.

Dans la catégorie «business», les six places suivant le leader Google sont occupées par des employeurs rouges à croix blanche, dont Nestlé, Migros, Swiss et Swatch. Du côté des «IT» aussi, les patrons suisses ont la cote auprès des professionnels de la branche: alors que Swisscom monte sur la deuxième marche du podium derrière Google, aussi bien Logitech que les CFF, Swiss, UBS et Migros se hissent dans le top 10.

Chute de l’importance du salaire

Si elle distribue les bons points en terme de marque employeur, l’étude d’Universum met également le doigt sur les attentes globales des salariés interrogés. Les auteurs de la recherche parviennent à la même conclusion que ceux de nombreuses autres enquêtes similaires, à savoir qu’actuellement, le bien-être et la satisfaction sur le lieu de travail jouent le plus grand rôle aux yeux des collaborateurs.

«Vouloir gagner le plus possible, le plus vite possible, peu importe les moyens, est révolu pour la majorité des professionnels interrogés», peut-on lire dans le communiqué. Parallèlement, les employés des secteurs techniques montrent un intérêt moins marqué à «faire carrière».

Priorité à des missions «qui ont du sens»

Dans le même ordre d’idée,  le souhait d’occuper un poste de dirigeant a fortement reculé, en particulier chez les informaticiens (-11%). Ce qui n’empêche pas tous les groupes de professionnels sondés de souhaiter travailler de façon autonome et indépendante.

Selon Universum, ces résultats «ne font que confirmer une tendance plus globale et déjà établie». La population active «ne veut plus d’une forte hiérarchie ou se sentir à l’étroit au travail et la priorité est donnée à des missions qui ont du sens».

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Texte: hrtoday.ch
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