Etude

Pic de confiance chez les candidats helvétiques

Pic de confiance chez les employés suisses: ces douze derniers mois, ils n’ont jamais été aussi optimistes quant aux possibilités d’embauche à court terme. Ils n’escomptent par contre aucune hausse salariale.

Selon la dernière édition de l’indice de confiance de PageGroup (qui se rapporte au troisième trimestre 2016), plus de la moitié des candidats helvétiques pensent être en mesure de décrocher un job d’ici trois mois. Cela correspond à une hausse de 13% par rapport à la période avril-juin. En rythme annuel, le rebond est encore plus net (+36%).

Les Romands affichent une confiance nettement plus forte (61%) que leurs homologues alémaniques (45%). En terres francophones, l’optimisme relatif à un engagement à court terme a crû de 11% d’un trimestre à l’autre et de 47% sur un an.

Alignement employeurs-candidats

L’enquête de PageGroup met le doigt sur d’autres domaines de confiance: alors que plus de la moitié des sondés anticipent une amélioration de leur évolution de carrière au cours des douze prochains mois, pas moins de 69% pensent bénéficier de meilleures opportunités de développement des compétences. Globalement, six candidats sur dix se disent par ailleurs confiants quant à l’économie nationale.

Côté salaires par contre, les Suisses ne s’attendent pas à voir leur statut s’améliorer: ils ne sont que 42% à tabler sur une hausse de leur rémunération. Selon Xavier Chauville, directeur exécutif chez PagePersonnel, «cette situation génère un alignement entre employeurs et chercheurs d’emploi».

En effet, «auparavant, les négociations étaient le plus souvent axées sur le salaire», poursuit-il. «A l’heure actuelle, les deux parties sont prêtes à prendre en considération d’autres facteurs du package total, notamment la flexibilité des horaires de travail et la formation.»

commenter 0 commentaires HR Cosmos
Texte: hrtoday.ch
Plus d'articles de hrtoday.ch

Cela peut aussi vous intéresser