19.01.2017

Administrations publiques: Seuls neuf cantons connaissent le partage d'emploi

En Suisse, les administrations publiques se montrent ouvertes envers les modèles de travail favorables aux familles. Seules neuf connaissent toutefois le partage d'emploi et quinze offrent la possibilité de travailler depuis la maison.

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(ats) Sur mandat du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO), l'institut de recherche alémanique Ecoplan a examiné en 2016 les mesures prises par les cantons et les communes pour proposer des conditions de travail favorables aux familles. Selon l'étude publiée par le SECO, le travail à temps partiel et les horaires flexibles sont aujourd'hui possibles dans toutes les administrations cantonales.

Mais le partage d'emploi ("job sharing") n'est proposé que par les neuf cantons de BE, BS, GL, NE, NW, OW, SH, SO et TI. Le travail depuis la maison ("home office") est possible dans quinze cantons: AG, AI, BE, BS, GE, LU, NE, SG, SH, SO, TG, VD, VS, ZG et ZH.

La situation est comparable dans les chefs-lieux cantonaux. Dans chacun d'entre eux, à l'exception de Herisau (AR), les employés peuvent recourir au temps partiel et aux horaires flexibles. Le partage d'emploi est en vigueur dans les 14 administrations d'Aarau, Berne, Genève, Glaris, Coire, Delémont, Lucerne, Stans, Sarnen, St-Gall, Soleure, Altdorf, Zoug et Zurich.

Travailler depuis son domicile est possible dans les administrations communales des dix chefs-lieux d'Aarau, Berne, Lucerne, Stans, St-Gall, Schwyz, Altdorf, Lausanne, Zoug et Zurich.

Congés paternité rarement longs

Depuis 2014, le nombre des cantons et des chefs-lieux qui proposent des horaires de travail alternatifs a légèrement augmenté, relate l'étude. La plupart des cantons et de leurs capitales assurent aussi un congé maternité de 16 semaines, avec en règle générale un salaire maintenu à 100%. Cette prestation va au-delà du minimum prescrit par la loi, soit 14 semaines de congé avec 80% du salaire.

Pour ce qui est du congé paternité, on observe d'assez grandes différences dans les réglementations. Alors qu'une minorité de cantons et de chefs-lieux offrent un congé pour les pères de un à trois jours, la majorité d'entre eux proposent, selon l'étude, un congé allant de cinq à dix jours.

Quelques capitales cantonales se montrent toutefois nettement plus généreuses, à l'image de Genève (4 semaines), Berne (3 semaines), Lausanne (3 semaines) ou Neuchâtel (20 jours). Durant ce congé, les administrations cantonales et des chefs-lieux continuent de payer aux pères le 100% de leur salaire. Seule Herisau, qui n'a pas de règlement communal en la matière, fait exception.