Organisation du travail

De l’utilité du partenariat entre le monde de la formation et des RH

Les liens entre le monde de la formation et les responsables de ressources humaines sont forts et bien établis. On peut presque parler de symbiose. Est-ce un bien ou un mal? Comment procèdent les PME, celles qui ne disposent pas de DRH à proprement parler?

Ce n’est pas l’ARFOR (association romande des formateurs) qui va expliquer aux RH leur métier. En revanche, il y a, de part et d’autre, un intérêt marqué à une collaboration étroite. Un véritable partenariat peut s’établir aux bénéfices de tous et en particulier, aux bénéfices des participants soutenus dans leur effort de développement par leur employeur. Car il faut bien souligner le fait que la formation, regroupant de multiples domaines, a un objectif cardinal: le développement des compétences du participant.

C’est alors une relation triangulaire qui s’établie entre employeur, employé et formateur. Et si l’on pousse la réflexion, on peut intégrer toutes les parties prenantes (famille du formé en soutenant ses efforts), les clients (en relevant l’accroissement du niveau de compétence du collaborateur), les collègues (qui découvrent une source nouvelle d’information et un soutien dans les situations complexes); ce sont donc de multiples acteurs qui sont intéressés à voir les employés d’une entreprise progresser.

Choix de la formation

Ce partenariat permet à l’employé de rayonner et d’irradier son entourage professionnel et privé de nouvelles richesses intellectuelles, de savoir-faire et savoir-être non négligeables. Pour le responsable des ressources humaines se pose alors la question du choix de la formation ou du formateur: interne, indépendant externe ou institut de formation. À cette interrogation, pas de réponse définitive. Chaque acteur actionnable propose des qualités et des limites assez facilement identifiables.

Pour faire court: le formateur interne transmet la culture et les procédures internes, le formateur indépendant fait du sur-mesure et apporte un regard extérieur sur un phénomène évolutif interne (management, culture d’entreprise, …) et l’institut de formation propose facilement des validations reconnues au niveau fédéral.

Le système de la formation professionnelle helvétique, que l’on parle de formation formelle, informelle, non formelle, continue ou supérieure, et malgré sa complexité, présente à ce titre de telles possibilités qu’il est rare de voir un besoin qui ne peut être couvert.

La force du réseau

C’est également pour atteindre cet objectif fondamental de réponse aux besoins, que l’ARFOR regroupe tant des formateurs internes, indépendants ou des instituts de formation. Le réseau fait la force, mais le principe de l’association reste le partage de compétence, la recherche et l’innovation. Ainsi, les formateurs, quelle que soit leur provenance, trouvent matière à leur propre développement pour être au service des entreprises et de leurs collaborateurs.

Dans ce même cadre associatif, tout formateur trouve matière à se développer, développer ses réseaux, mais aussi bénéficier des compétences des autres formateurs côtoyés. Par essence même, le formateur partage pour mieux recevoir. C’est ainsi que l’on apprend, mais aussi que l’on transmet. La fonction de formateur s’inscrit pleinement dans le cadre de la recherche de durabilité, de pérennité des entreprises. On parle ici de durabilité du savoir, du savoir-être, du savoir-faire, de l’immatériel.

 

Cet article est paru dans HR Today Magazine (no 3/2021).

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