Quelle est la spécificité de votre équipe?
Andrea Kurz: Notre équipe est dispersée sur trois sites, en Suisse et en Allemagne. Nous collaborons donc à distance. En partenariat avec le management, nous gérons toute la politique RH du groupe Weleda dans le monde, ainsi que plusieurs projets RH d’envergure.
Si on vous doublait votre budget RH, comment investiriezvous cet argent?
Les bonnes idées et les innovations ne coûtent pas forcément (plus) d’argent. Il est toujours possible d’en faire davantage. Ce que je trouve particulièrement stimulant, c’est de changer nos manières de faire pour trouver des nouvelles idées. J’estime donc que le doublement de notre budget RH ne créerait pas forcément plus de valeur.
Avez-vous des rituels communs?
En plus de l’opérationnel, nous estimons qu’il est important de dégager du temps pour réfléchir à nos pratiques et pour échanger. Cela peut concerner des options stratégiques de notre politique RH ou simplement de regarder dans le rétroviseur le chemin déjà parcouru.
Sur quels projets travaillez-vous en ce moment?
Les thèmes clés de 2017 sont la mise en place d’une culture de responsabilité individuelle et d’apprentissage en continu. Nous avons aussi des projets en cours qui concernent notre Employer Branding et notre Talent Management. Nous venons aussi de revoir notre règlement pour les congés maternité et paternité. Enfin, nous sommes sans cesse en train de développer l’offre de notre académie interne.
Où se situent vos défis RH à long terme?
Nos processus décisionnels et transformationnels sont difficiles à maîtriser pour notre encadrement. Ils ont besoin de soutien et d’être accompagnés. Et chacun doit faire preuve d’agilité et de responsabilité. Nous allons introduire des nouvelles manières de coopérer à l’interne et à l’externe. La fonction RH aura un rôle important dans la mise en place de ces nouveaux modes de travail.
Qu’est-ce qui fait un bon manager RH?
Nous essayons d’offrir un accompagnement global. Un bon manager RH devrait donc disposer à la fois d’une bonne connaissance du business et d’une bonne compréhension de la complexité des enjeux humains de l’organisation.
De quoi êtes-vous particulièrement fière?
Nous essayons d’avoir un impact social sain. Des collègues ont par exemple lancé des initiatives pour aider des migrants, de manière tout à fait bénévole. Ils ont mis sur pied des tandems linguistiques; ils ont projeté une série de films sur le sujet; et organisé une collecte d’habits et d’objets de première nécessité, qu’ils ont donnés à des organisations humanitaires.