Les 10 difficultés du néo-promu
Ne pas être accepté par l’équipe
Rencontrer chaque membre de l’équipe individuellement afin de lui expliquer les changements et recueillir les questions, craintes, inputs, sources de motivation. Ceci permet aussi évidemment de créer un lien et de mieux se connaître. En faisant cela, être conscient des antécédents dans l’équipe (par exemple 5 chefs différents en 3 ans, je vous laisse imaginer l’ouverture et l’engagement face au 6ème...)
Trouver la «bonne» distance avec son équipe
Oser recadrer (poser les règles et être conscient que l’on ne peut pas plaire à tout le monde) sans prendre son équipe de haut. Ceci se ressent non seulement dans les termes utilisés, le ton de voix, mais surtout dans l’attitude générale de la personne. Il s’agit ici du difficile art de l’équilibriste qui doit trouver «son» juste milieu tout en restant lui-même.
Sortir la tête du guidon
Poser des limites, s’autoriser à avoir les portes du bureau fermées de temps en temps ou des plages horaires «bloquées» dans son agenda. S’intéresser davantage aux problématiques que les employés rencontrent.
Trop contrôler
Apprendre à faire confiance à son équipe et à déléguer.
Accepter que cela n’est plus comme avant (spécifiquement lorsque vous prenez la responsabilité de l’équipe dans laquelle vous étiez collaborateur auparavant)
Si vous continuez à participer aux pauses café ou apéritifs de fin de semaine, évitez de participer aux rumeurs et autres échanges inadéquats. Acceptez que cela puisse prendre un peu de temps pour vous et pour les collaborateurs. Un exercice intéressant à pratiquer est celui des «offres et attentes», consistant à clarifier ce que chacun offre et attend de l’autre dans cette relation professionnelle.
Se sentir seul
Etablir de nouvelles relations notamment avec ses pairs (voir aussi formation intra-entreprise) ou avec des pairs d’autres entreprises. Trouver un mentor ou un coach pour se faire accompagner durant cette transition.
Avoir peur de la nouvelle image que je dois donner (Role model)
S’informer puis se former aux différentes compétences nécessaires (notamment gestion des priorités, fixation d’objectifs...). Accepter d’être imparfait.
Avoir plus à faire
Prendre d’autant plus soin de son équilibre de vie et travailler sur sa gestion du stress.
Assumer des décisions impopulaires
Obtenir le soutien de sa hiérarchie et comme mentionné plus haut, il s’agit aussi ici d’accepter de ne pas être apprécié par tous.
Devoir faire avec les personnes que je n’ai pas forcément choisies
Développer ses capacités d’adaptation, essayer de mieux se connaître.
Il est évident qu’il s’agit là de pistes et que plusieurs d’entre elles nécessitent un travail de développement de soi qui sera différent pour chacun.
Néanmoins, j’espère avoir pu contribuer à une meilleure compréhension de ce qu’implique un tel changement de rôle, et ouvert une discussion entre les personnes concernées.