Berne (ats) "Les jeunes travailleurs sont très fortement touchés par la stagnation des salaires, le manque de droits, les pressions et les abus", déplore la JSS dans un communiqué. Selon elle, les apprentis subissent aujourd'hui une pression toujours plus grande.
Or, "les politiques ne cherchent pas à changer cette situation et refusent la discussion. La JSS veut changer cela!", écrit elle. Forte de ce constat, elle exige notamment un salaire minimum, le droit à l'emploi après la formation et deux heures rémunérées par semaine pour étudier.
Un modèle qui inspire
La JSS compte également sur sa pétition en faveur des écoles professionnelles, ainsi que sur la mobilisation massive des apprentis pour "imposer cette thématique dans l'agenda politique avant la fin de l'année".
Ce d'autant plus que le modèle dual helvétique inspire les autres pays: après les Etats-Unis qui affirmaient vouloir s'en inspirer l'année dernière, le président français François Hollande en a également loué les avantages lors de sa visite en Suisse la semaine passée. Il souhaite rendre l'apprentissage plus attractif en France.