Covid-19: la HES-SO favorise la diplomation des étudiants en soins infirmiers
Afin d'encourager leurs étudiant-es en soins infirmiers à s'engager volontairement dans la lutte contre le coronavirus, les hautes écoles de santé de la HES-SO ont décidé de prendre des mesures pour assurer la diplomation de celles et ceux qui effectuent leur dernier semestre de formation, tout en garantissant l'acquisition de compétences.
Plus de 2'500 étudiant-es suivent actuellement une formation au sein des hautes écoles de santé de la HES-SO pour devenir infirmiers ou infirmières HES, dont env. 650 seront diplômé-es cette année, précise la HES-SO dans un communiqué. Nombre de ces étudiant-es sont actuellement engagé-es et déployé-es sur le terrain, de manière volontaire, en appui au dispositif socio-sanitaire des sept cantons de la HES-SO. Dans plusieurs cantons, leur soutien aux EMS, aux réseaux de soins à domicile, aux hotlines cantonales ou aux hôpitaux a contribué de manière significative à la gestion de la pandémie.
Les hautes écoles de santé encouragent activement cet engagement exemplaire, et veulent continuer à mettre à disposition des cantons le réservoir extraordinaire de compétences que constituent le personnel d'enseignement et de recherche, et les étudiant-es en soins infirmiers.
C'est dans cet objectif que la HES-SO a décidé des aménagements importants pour les étudiant-es du Bachelor en Soins infirmiers qui effectuent leur dernier semestre d'études. En particulier, celles et ceux qui s'engagent plus d'un mois dans la lutte contre le COVID-19 seront exemptés des enseignements et pourront cesser leur Travail de Bachelor, quel que soit l'état d'avancement. En lieu et place, ils/elles devront réaliser un travail intégratif portant sur le bilan des compétences développées et des apprentissages réalisés dans leur pratique en lien avec la pandémie de COVID-19, en s'appuyant sur des références scientifiques actuelles.
Acteur responsable et solidaire de la société, la HES-SO se dote avec ces mesures exceptionnelles d'un dispositif réaménagé, de même niveau d'exigences et parfaitement adapté à la crise qu'affrontent les cantons romands.