Les enseignements clés du rapport:
- Pénurie malgré l’abondance: 77% des entreprises dans le monde peinent à trouver les bons talents, malgré des modèles de travail flexibles et de nouveaux canaux de recrutement – un niveau record depuis 17 ans.
- L’IA accentue l’écart de compétences: 64% des dirigeants utilisent la GenAI, mais seuls 36% des collaborateurs bénéficient d’une formation suffisante en IA.
- Disruption du marché du travail: d’ici 2030, jusqu’à 29% des emplois pourraient disparaître en raison de l’automatisation – alors qu’il manque des modèles de formation rapides et agiles.
- Motivation et fidélisation: les avantages standardisés ne suffisent plus. Près d’un collaborateur sur deux dans les emplois de première ligne se sent épuisé ou est activement à la recherche d’un nouveau poste.
Dans le même temps, l’analyse montre également comment les entreprises peuvent surmonter ces paradoxes – grâce à une planification stratégique des effectifs, un recrutement ciblé, des modèles d’apprentissage agiles et une fidélisation personnalisée des employés.
«En Suisse aussi, nous observons clairement le paradoxe des talents. Les entreprises recherchent urgemment des spécialistes, alors que les potentiels existants sont trop peu exploités et que la formation continue est souvent trop lente, souligne Nina Kataeva, Managing Director et Partner chez BCG Suisse, responsable du domaine People & Organization en Europe centrale, dans un communiqué. Avec l’automatisation et la GenAI, les exigences s’accélèrent encore davantage. La capacité à développer les talents de manière ciblée et à les fidéliser durablement devient donc le facteur clé de la compétitivité de la Suisse.»
Étude complete: «How Smart Companies Overcome Today’s Talent Paradoxes» (en anglais)