L’indicateur de l’emploi du KOF se situe à 5,6 points en avril, ce qui correspond à une légère hausse par rapport au premier trimestre de l’année. À l’époque, il s’élevait à 4,4 points (révision de 4,2 points), souligne le KOF dans un communiqué.
L’indicateur de l’emploi est calculé à partir des enquêtes conjoncturelles trimestrielles du KOF. En avril, les entreprises ont notamment été interrogées en ce qui concerne leur appréciation des effectifs actuels de leur personnel et leur intention de les adapter au cours des trois prochains mois. Selon les enquêtes, une majorité des entreprises estimaient, dans l’ensemble, que leurs effectifs actuels étaient insuffisants. En même temps, une majorité des entreprises interrogées prévoyaient de les accroître au cours des trois prochains mois.
L’indicateur de l’emploi du KOF correspond à la moyenne des appréciations et des attentes des entreprises interrogées. À l’heure actuelle, il se situe légèrement au-dessus de la moyenne à long terme, qui est proche de zéro. Par conséquent, les perspectives à court terme demeurent tout à fait réjouissantes pour le marché de l’emploi.
Perspectives favorables pour le bâtiment
Le résultat d’ensemble dissimule cependant de grandes différences dans l’appréciation de l’emploi des divers secteurs d’activité. Ainsi, l’indicateur a de nouveau augmenté, par exemple, dans le bâtiment, pour atteindre désormais une valeur analogue à celle d’il y a six ans. Dans ce secteur, la bonne situation des commandes dans les travaux publics et les constructions commerciales se traduit par une augmentation des emplois. Les perspectives affichent également une évolution favorable chez les assureurs, les grossistes et les autres prestataires de services. Parmi ces derniers figurent des secteurs importants par rapport à l’emploi, comme les transports, l’information et la communication, l'immobilier et le logement, la santé et les services sociaux.
En revanche, les perspectives d’emploi s’avèrent nettement plus pessimistes qu’en début d’année dans l’hôtellerie. L’indicateur de ce secteur d’activité a chuté très nettement dans le négatif. Après une saison d’hiver réjouissante, les entreprises misent apparemment sur une saison d’été nettement moins bonne. Dans les banques également, les perspectives ne sont pas très favorables : dans ce secteur, l’indicateur évolue depuis un an dans le négatif. La situation est enfin mitigée dans l’industrie et le commerce de détail, dont les indicateurs de l’emploi avoisinent zéro : ces deux secteurs n’envisagent ni un accroissement ni une réduction des emplois.