11.11.2021

La reprise se poursuit dans la branche MEM

La branche MEM continue de rattraper le temps perdu durant la seconde moitié de 2021. C'est ce que montre le tout dernier sondage trimestriel des entreprises membres de Swissmechanic. Les exportations ont progressé de 14% au troisième trimestre.

Le renversement de tendance constaté en juillet par l'indice Swissmechanic du climat des affaires s'est confirmé, après que cet indice avait persisté près de deux ans dans la gamme rouge foncé. En octobre 2021, 73% des PME interrogées considéraient la situation comme plutôt ou très favorable. La majorité des entreprises, soit 59%, considéraient la situation comme «plutôt favorable», et tout juste 14% comme «très favorable». Cela signifie que la branche MEM a encore du potentiel de développement.

Le principal frein à la croissance est actuellement dû aux ruptures des chaînes d'approvisionnement. En octobre, 63% des PME interrogées ont déclaré en souffrir. Le marché du travail MEM n'évolue encore que de manière hésitante. L'augmentation du personnel est restée jusqu'à présent modeste. Ce qui est nettement positif, ce sont les tendances au niveau des entrées de commandes, des chiffres d'affaires et des marges EBIT qui sont restées en nette expansion au cours du premier semestre et du troisième trimestre 2021.

Exploitation des capacités et investissements

Les entreprises membres de Swissmechanic considèrent l'avenir avec optimisme. Pour le quatrième trimestre, elles s'attendent à des entrées de commandes et chiffres d'affaires plus élevés qu'au trimestre correspondant de l'année dernière. On prévoit cependant une accélération plus modérée que durant le semestre d'été. Les PME MEM sont confiantes en ce qui concerne 2022. 42% des entreprises ont l'intention d'étendre leurs capacités, 57% de les laisser inchangées et 1% seulement veulent les réduire.

Si la dynamique positive se maintient au niveau des commandes, une augmentation des capacités s'impose étant donné que l'exploitation des capacités était déjà en moyenne de 93% en octobre et ainsi supérieur au niveau d'avant le Covid. La part d'entreprises qui ne peuvent faire d'investissements d'avenir en raison de restrictions financières s'est réduite à 19%. Il y a un an, cette part était encore de 31%.

Un Offshoring (soit des déplacements de production vers l'étranger) est prévu pour l'année à avenir par 4% des entreprises MEM interrogées – l'inverse, soit le Reshoring, par 2% seulement. Il est encore trop tôt pour donner une réponse définitive mais il semble que le Covid n'ait, pour le moment, que peu d'influence sur les processus de relocalisation. Ce qui est en revanche de plus en plus apprécié, ce sont les partenariats (par ex. au niveau des achats) qu'envisage pour 2022 plus d'une entreprise MEM sur quatre.