Le dernier «Workmonitor» de Randstad montre que les valeurs, l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée et les possibilités de formation continue sont des prérequis non négociables lorsqu'ils choisissent leur employeur, souligne un communiqué. Ce qui compte, ce n'est plus uniquement ce qu'ils font au travail, mais aussi pourquoi et surtout avec qui ils le font.
Près de 50% des employés interrogés démissionneraient s'ils n'avaient pas un sentiment d'appartenance à leur travail. En 2024, ils étaient 24%. 39% démissionneraient si aucune opportunité d'évolution ne leur était offerte. En 2024, ils étaient 26%. 54% démissionneraient si leur emploi les empêchait de profiter de leur vie personnelle. En 2024, ils étaient 50%.
Même si la sécurité de l'emploi reste le facteur de motivation le plus élevé, avec 81% des employés, avant même l'équilibre travail-vie privée, à 79% et le salaire, à 78%, les employés suisses n'hésitent pas à quitter leur employeur s'il ne répond pas à leurs exigences. Les membres de la génération Y sont plus disposés à tirer les conséquences de leur insatisfaction que la génération Z et la GenX et les hommes sont un peu plus enclins à prendre des risques que les femmes. Cependant, le désir de ne pas travailler du tout lorsque l'argent n'a pas d'importance a diminué de 5% par rapport à l'année dernière et est actuellement de 38%.
Motivation due aux valeurs et au sentiment d'appartenance
Ce qui compte, ce n'est plus uniquement ce qu'ils font au travail, mais aussi pourquoi et avec qui ils le font. En plus du sentiment d'appartenance, les valeurs et le sentiment de pouvoir être soi-même au travail gagneront encore en importance en 2025. Ainsi, 41% des personnes interrogées refuseraient un emploi qui n'est pas lié à leurs valeurs environnementales et sociales. En 2024, ce chiffre n'était encore que de 35%.
Mais les entreprises demeurent à la traîne par rapport à la création d'un environnement de travail inclusif: l'année dernière, pas moins de la moitié des employés ont estimé qu'ils devaient cacher des aspects de leur personnalité au travail. C'est la valeur dans l'enquête actuelle qui a augmenté de 8% pour passer à 58%.
Les personnes avec lesquelles les Suisses travaillent jouent un rôle essentiel dans la productivité et la motivation: 81% des personnes interrogées sont plus performantes au travail lorsqu'elles ressentent un sentiment de communauté avec leurs collègues. 80% disent que cela a un impact direct sur leur santé mentale; c'est le facteur d'évaluation qui a été classé comme le plus important dans le Workmonitor avec le score de 91%. 31% des employés seraient même prêts à gagner moins s'ils avaient des amis au travail.
La confiance dans le management joue également un rôle crucial. Ainsi, 30% des sondés ont déjà quitté un emploi parce qu'ils ne faisaient pas confiance à la direction. 44% des personnes interrogées font confiance à leur employeur pour créer une culture du travail dans laquelle chacun peut réussir et s'épanouir.
Télécharger l’étude complète: «Randstad Workmonitor 2025» (en anglais)