Les hautes écoles de santé vaudoises se portent bien
La rentrée académique 2021 restera dans les annales de la Haute Ecole de Santé Vaud et l’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source. Les deux hautes écoles vaudoises ont enregistré des chiffres records comparés à 2020, particulièrement en première année de Bachelor en soins infirmiers avec en moyenne une hausse de 33% d’étudiants.
Cette progression montre que l’attractivité de la formation de niveau HES et celle de la profession infirmière n’ont en rien diminué, bien au contraire, relève un communiqué. HESAV et La Source poursuivent ainsi leur mission de formation de la relève de soignants. Ce faisant, elles contribuent à contrer la menace de pénurie de soignants qui plane sur le système sanitaire. Mais la solution au problème de l’abandon de la profession par un nombre important de soignants, elle, est entre les mains du peuple qui votera le 28 novembre prochain sur l’initiative «Pour des soins infirmiers forts».
Contrairement aux craintes émises par certains d’une baisse d’engouement pour la formation en soins infirmiers, la rentrée 2021 à HESAV et à La Source affiche des chiffres records : +37% d’étudiants à La Source et +30% à HESAV en première année de Bachelor en soins infirmiers; +5% à La Source et +10% à HESAV en Année propédeutique Santé. Cette augmentation est également observée dans d’autres filières santé de HESAV comme celle des physiothérapeutes (+7%) et des sage-femmes (+3%), en raison notamment de l’ouverture de places de stages supplémentaires. Les deux hautes écoles vaudoises voient dans la croissance significative de leurs effectifs estudiantins la confirmation de l’enthousiasme des jeunes pour les formations de niveau HES dans le domaine de la santé.
Cependant, toutes deux gardent la tête froide, conscientes qu’elles devront bientôt faire face à certaines limites, si cette croissance devait se poursuivre ces prochaines années: le nombre de places de stage quasiment fixe et la capacité d’accueil de leurs locaux.
En hissant la formation en soins infirmiers au niveau universitaire au début des années 2000, le Canton de Vaud a augmenté son attractivité tout en dotant les futurs soignants des compétences et connaissances à la hauteur de la complexité croissante des soins et des besoins sanitaires de demain. Mais si l’augmentation du nombre de diplômés s’avère réjouissante, il reste encore à améliorer les conditions de travail des soignants pour diminuer le nombre d’abandons de carrière dans les soins et motiver encore plus la relève. La Source et HESAV espèrent que la population pèsera favorablement de tout son poids en faveur de la valorisation de la profession infirmière, le 28 novembre prochain, en votant massivement pour des soins infirmiers forts.