Les modèles de travail hybrides emportent l’adhésion des entreprises suisses
Plus de la moitié des employeurs helvétiques partent du principe qu’un mélange de travail à distance et sur le lieu de de l’entreprise sera maintenu au cours des 6 à 12 prochains mois. C'est la conclusion d'une étude récente réalisée par ManpowerGroup.
La pandémie mondiale a accéléré le passage à des modèles de travail flexibles dans de nombreuses entreprises. Lors du premier confinement en avril 2020, on estime qu’environ 50% des employés en Suisse travaillaient à domicile, en tenant compte du fait que ce modèle n’est évidemment pas adapté à tous les types d’emplois. Selon l’enquête menée en janvier 2021 dans le cadre du Baromètre ManpowerGroup, la Suisse semble plus avancée et plus ouverte à l’utilisation de modèles de travail flexibles que d’autres pays.
Seuls 34% des employeurs interrogés dans le monde pensent qu’un modèle hybride - un mélange de travail à distance et sur site - sera mis en place dans les 6 à 12 prochains mois. Ce chiffre est bien inférieur à celui de la Suisse, où 53% des employeurs pensent que la majorité de leur personnel optera pour un mélange de travail à domicile et de travail sur site. Néanmoins, 41% des employeurs suisses s’attendent à ce que la majorité de leur personnel retourne au bureau dans les 6 à 12 mois à venir; ce chiffre est inférieur à celui de l’ensemble de la région EMEA (53%) et à celui de du reste du monde (51%).
Gianni Valeri, CEO de ManpowerGroup Suisse déclare: «Chez ManpowerGroup, nous croyons aux modèles de travail flexibles et avons déjà déplacé un certain nombre de succursales dans des espaces de travail en commun au cours des 18 derniers mois; cela soutiendra notre stratégie consistant à passer le plus de temps possible avec nos clients plutôt qu’au bureau et favorisera le travail d’équipe et la collaboration.»