Sion (ats) Le plan social prévoit des indemnités en guise de dédommagement pour la perte d'emploi et la rupture de carrière professionnelle. Il prévoit aussi des mesures de reclassement professionnel, ont indiqué Unia et les Syndicats chrétiens du Valais (SCIV) dans un communiqué commun.
Un montant de base identique sera versé à chaque salarié licencié. S'y ajoutera une part plus importante calculée en fonction des années de service et de l'âge. Une indemnité supplémentaire sera versée aux personnes avec charge de famille.
Un financement additionnel permettra également aux employés dès 60 ans qui le souhaitent de partir en préretraite à des conditions financièrement supportables, détaillent les syndicats.
En outre, Tamoil mettra en place des mesures pour favoriser le reclassement professionnel et la recherche d'un nouvel emploi. Cela se fera en collaboration avec les services cantonaux, sous réserve de l'approbation du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO).
Pas de repreneur qualifié
En ce qui concerne un rachat éventuel de la raffinerie, Tamoil n'a retenu aucun des cinq repreneurs potentiels proposés par l'Etat du Valais. "Ils ne répondaient pas aux critères fixés par Tamoil et communiqués à la task force du canton dès le début du processus", a indiqué à l'ats Stéphane Trachsler, membre de la direction de Tamoil.
Ainsi, la compagnie pétrolière n'a pas retenu deux des potentiels acheteurs parce qu'ils étaient des intermédiaires. Elle n'est pas entrée en matière non plus avec ceux qui n'ont pas pu démontrer les capacités financières et techniques nécessaires au rachat de la raffinerie.
Tamoil indique toutefois que la clôture du processus de vente via la task force du canton n'exclut pas que d'autres acheteurs puissent se déclarer. "A compter de maintenant, tout acheteur potentiel sérieux peut nous approcher directement", précise Stéphane Trachsler.
Emplois perdus
Le 13 janvier dernier, Tamoil a annoncé l'interruption des activités de sa raffinerie de Collombey. Le groupe n'a pas parlé de fermeture définitive mais évoqué des difficultés accrues à rentabiliser le raffinage.
L'arrêt de la raffinerie provoque le licenciement progressif de 233 personnes à la raffinerie de Collombey (cinq postes seront conservés pour la maintenance). Il entraîne aussi des suppressions d'emplois à Genève, où 25 postes devraient passer à la trappe.