La difficulté à recruter est particulièrement marquée dans les métiers techniques (maintenance, ingénierie, production) et les fonctions spécialisées (finance, informatique), que les entreprises considèrent comme les postes les plus difficiles à repourvoir (51%), suivis des cadres (29%), précise un communiqué. Les profils commerciaux sont également régulièrement évoqués par les répondants. Les principaux freins évoqués sont: le manque de candidatures qualifiées (59%), les prétentions salariales élevées (38%) et les contraintes budgétaires (30%)
Pour pallier la pénurie de main-d’œuvre locale, les entreprises recrutent principalement dans la région francophone élargie (France et Suisse romande). Pour 74% des entreprises, des profils qualifiés indisponibles à Genève peuvent être trouvés en France voisine. La Suisse romande, où les difficultés de recrutement sont similaires, reste toutefois une solution dans 31% des cas.
Les attentes des candidats évoluent
Les candidats expriment de plus en plus de demandes liées à la qualité de vie au travail. Flexibilité des horaires (26%), possibilités de télétravail (17%) ou encore temps partiel (18%) sont autant de critères importants dans leurs décisions. Pris ensemble, ces éléments d’organisation du travail (61%) talonnent la question salariale (65%).
Face aux tensions sur le marché du travail, les entreprises multiplient les efforts pour attirer, fidéliser et former leurs collaborateurs. La majorité d’entre elles s’investissent activement dans la formation continue: 84% proposent des formations en interne ou en externe, ainsi que dans la formation professionnelle, 37% formant des apprentis.
La participation à des programmes d’insertion est relativement répandue: un quart des entreprises y ont eu recours, majoritairement via l’Office cantonal de l’emploi (73%). Ces mesures via l’OCE, l’AI ou l’Hospice général sont accueillies favorablement: 42% des entreprises estiment ces démarches positives, contre seulement 4% qui les trouvent trop contraignantes.