Découvrir les métiers liés aux TIC en vidéo
La mini-série «La robotique en tous genres» sensibilise les élèves aux métiers liés à l’informatique et au digital. À travers la fiction, les jeunes se familiarisent avec les technologies de demain.
Une centaine d’élèves vaudois ont participé aux différentes étapes de réalisation des courts-métrages. À présent, les films sont utilisés comme outil pédagogique lors d’ateliers métiers et genres menés depuis cet automne dans les écoles romandes, indique un communiqué. But: promouvoir l’égalité des chances en élargissant les perspectives de carrière pour les femmes, tout en favorisant leurs influences sur la société technologique dans laquelle nous vivons.
À travers des ateliers métiers destinés aux classes romandes dès 6 ans, «La robotique en tous genres» vise à sensibiliser les filles et garçons au choix des filières liées à l’informatique et au digital. Cette mini-série de deux épisodes raconte l’histoire d’une chercheuse qui se souvient du chemin parcouru depuis son enfance avant d’arriver dans le laboratoire de robotique dans lequel elle apprivoise des exosquelettes.
Déployés depuis cet automne, les ateliers «Genres et technologies» permettent ainsi de mieux appréhender les métiers du futur, par le biais d’activités centrées autour de la série. Projection, tables rondes, témoignages, et même visites de laboratoires: les animations sont variées et adaptables à l’âge des enfants et à l’orientation souhaitée par leurs enseignants. Les films sont un outil pédagogique particulièrement intéressant, car les images ont souvent plus d’effet que les mots.
L’objectif est de faire découvrir aux élèves les métiers liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC/ICT), éveiller leur curiosité pour la science et la technique et, in fine, ouvrir les possibilités à tous les genres. «Il s’agit de rendre accessible la technologie à toutes et tous et favoriser ainsi l’égalité des chances, résume Françoise Piron, spécialiste des questions d’égalité et directrice de la Fondation Pacte. Les métiers scientifiques et techniques sont encore trop peu choisis par les filles. À titre d’exemple, en 2020, l’EPFL comptait seulement 29,7% d’étudiantes et 30,3% de diplômées. Les automatismes s’ancrent d’ailleurs très tôt dans l’inconscient et il est ensuite complexe de les déconstruire.»
La force du projet est son lien étroit avec le monde de la technologie. Des intervenants issus du milieu sont invités à présenter leur parcours et échanger avec les élèves. Le NCCR Robotics, qui regroupe l’ensemble des instituts de robotique suisses, ainsi que la Romande Énergie, se sont d’ores et déjà engagés à participer à ces échanges afin de présenter aux jeunes les métiers de demain. «Nous espérons motiver un maximum d’entreprises technologiques à rejoindre ce programme qui nous tient à coeur», conclut la directrice.