«Mehr Licht», plus de lumière, disait Goethe. Tel pourrait être le leitmotiv de cette édition qu’éclaire un soleil laiteux.
Chez Metalor, qui affine plusieurs tonnes d’argent dans le délai d’une semaine, les collaborateurs acceptent d’annualiser le temps de travail pour satisfaire le client. Chez XA, une PME d’une dizaine de personnes, le message est de tirer à la même corde pour faire «du chiffre». Voilà une manière réductrice mais plus concrète de répondre à la question de notre dossier: «Quels sont les schémas directeurs sur lesquels reposent aujourd’hui les divers modèles d’entreprises?» (p. 13 ss.).
De lumière, Françoise Christ en a aussi besoin. Celle qui, du haut de la tour de la Radio romande voit se dérouler le destin de 600 collaborateurs, ne se laisse pas compter par les théories du management: «comme les balanciers, elle vont en tout sens». Elle explique comment elle trouve le «point d’équilibre» dans ce milieu en constante ébullition (p. 9).
Interviewé par notre journal, Jean-Luc Nordmann joue dans le ciel conjoncturel le passeur de lumière. A fortiori si l’élargissement de la «libre circulation» est accepté par le peuple, nos futurs cadres trouveront dans l’Union européenne une occasion d’enrichir leur bagage (p. 5).
Etre interprète de conférence est un «métier de l’ombre» qui mérite d’être mis en lumière. Une praticienne aguerrie relève que le bouquet de fleurs après l’effort a disparu, mais elle rassure: on peut encore faire carrière dans la branche à condition d’avoir au départ des connaissances linguistiques hors du commun (p. 21).
Bon vent et bonnes lumières!