Chère lectrice, Cher lecteur,
Accélération Les pressions arrivent de partout. Elles sont économiques d’abord, avec une concurrence désormais mondiale. Elles sont technologiques aussi, avec la révolution Internet et la numérisation des processus RH. Elles sont sociales enfin, avec l’évolution des rapports de travail vers plus d’individualisation et moins de hiérarchie. Et le tout s’accélère de jour en jour.
Vision Dans cette situation de forte turbulence, le risque est de vouloir mener plusieurs changements en parallèle et donc d’introduire dans l’organisation trouble et incohérence. Alors qu’au contraire, ces turbulences impliquent plus de clarté et de vision. En ces temps chaotiques, les collaborateurs ont besoin de savoir où ils vont, avec des objectifs clairs et précis.
Indicateurs D’un point de vue RH, cette conduite du changement implique la mise en place de plusieurs indicateurs dirigés vers le futur. Un bon plan de succession des postes. Des indicateurs sur le leadership de l’encadrement tirés d’entretiens annuels menés avec attention. Avec si possible une bonne connaissance du degré d’engagement des équipes.
Etat d’esprit Car la gestion du changement n’est pas qu’un processus. C’est surtout un état d’esprit. Une culture organisationnelle où l’esprit critique et la remise en question sont érigés en valeur. Où le droit à l’erreur est accordé à tous. Et où chacune et chacun accepte que rien n’est jamais acquis. Car si le passé et le présent paient les salaires, c’est le futur inconnu qui est vraiment déterminant.