Editorial

Chère lectrice, Cher lecteur,

Démographie La fidélisation des équipes et des talents préoccupe de plus en plus les organisations. Le proche départ à la retraite des baby-boomers, qui va créer une pénurie de main-d’œuvre qualifiée à l’horizon 2020, en est la principale raison. Mieux vaut retenir les talents aujourd’hui que de chercher à les recruter demain sur un marché asséché. 

Complexe Mais la fidélisation est un défi extrêmement complexe pour la Fonction RH. Elle nécessite une bonne connaissance des intangibles et une maîtrise technique de plusieurs outils. Mission porteuse de sens, reconnaissance, rémunération, sentiment de justice, mobilité ou participation aux bénéfices: on le voit bien, les leviers sont multiples. 

Proximité Le point commun de tous ces défis est sans doute le management de proximité. Car répondre aux besoins multiples des équipes exige avant tout d’être en contact avec eux, sur le terrain, et de construire une vraie relation, malgré les contingences de l’opérationnel. Cette proximité est aussi ce qu’attend la génération Y, qui prendra le pouvoir dans une décennie. 

Equilibre Cela dit, la fidélisation connaît aussi ses limites. L’objectif ne doit pas forcément être un turnover de zéro. L’apport de nouvelles compétences, de regards neufs et critiques est souvent très bénéfique pour la survie d’une organisation. Au groupe LVMH par exemple, un poste clé sur trois est repourvu avec du sang neuf. C’est toujours une affaire d’équilibre.

commenter 0 commentaires HR Cosmos

Marc Benninger est le rédacteur en chef de la version française de HR Today depuis 2006.

Plus d'articles de Marc Benninger