Chère lectrice, Cher lecteur,

Réducteur Il serait sans doute erroné de tirer des conclusions définitives sur l’état actuel du rapport entre individu et organisation. Les enseignements des sociologues sont précieux, certes. Mais affirmer aujourd’hui que c’est le collaborateur-consommateur qui tient le couteau par le manche serait réducteur. 

Oubliés D’accord pour les cadors de nos organisations. Ces talents charismatiques destinés à réussir ces trajectoires personnelles, érigés en Saint-Graal par notre société du bling-bling. Et les autres? De nombreux collaborateurs vivent très mal cette pression de la réussite à tout prix. Pour eux, l’employeur tient toujours le couteau par le manche. 

Flammes Cette grille de lecture se calque tout aussi bien sur le profil des dirigeants. Pour certains d’entre eux, leur quête des résultats financiers à court terme a montré ses limites. Et c’est de bonne guerre si, aujourd’hui, par retour de flammes, de nombreux salariés refusent de sacrifier leur vie sur l’autel de ces organisations. 

Honnêtes Mais il faut aussi parler des dirigeants honnêtes. Ces patrons d’entreprises qui ont systématiquement réinvestis leurs bénéfices dans l’innovation et la modernisation de l’outil de production. Des postures contradictoires qui prouvent que le rapport entre individu et organisation sera toujours complexe et paradoxal.