Chère lectrice, Cher lecteur,

Préjugés De nombreux chefs d’entreprise hésitent encore à confier un mandat RH à une haute école universitaire. Ils se méfient de ces professeurs enfermés dans leur tour d’ivoire, incapables d’apporter des solutions pragmatiques et parlant un langage scientifique souvent incompréhensible pour le collaborateur lambda.

Compétences Cela dit, ces préjugés sont en train de tomber. Car depuis quelques années, la Confédération a demandé aux hautes écoles d’élargir leur portefeuille de prestations et de proposer des conseils aux secteurs public/privé. Cela va du consulting RH, à l’évaluation de processus ou à la mise sur pied de politiques et de processus RH. Le tout validé par une méthodologie de pointe.

Ancrage  Dans cette nouvelle configuration, les milieux universitaires se retrouvent donc au croisement de plusieurs missions: enseignement, recherche fondamentale et mandats de recherch-action pour les secteurs public/privé. Ce triple ancrage est devenu leur valeur ajoutée. Chercheurs passionnés, les académiciens savent aussi transmettre et connaissent désormais les vrais problèmes d’une entreprise.

Clarté  Du coup, la solution académique est devenue une option sérieuse pour une entreprise qui a un problème de GRH à régler. Certes, la concurrence entre les instituts de recherche brouille encore les cartes. Car chacun tente de se positionner sur les sujets les plus intéressants. Mais les fronts sont en train de se stabiliser, et on voit poindre avec clarté des pôles de compétences RH universitaires en Suisse romande.