Génération Z: le boulot d'abord, le couple ensuite
Huit membres de la génération Z sur dix estiment qu’un bon job est préférable à une bonne relation sentimentale. Telle est l’un des constats d’une vaste étude sur les jeunes nés après 1995, dont les résultats viennent d’être publiés.
Pour les personnes âgées d’une vingtaine d’années, ce qui existe en ligne existe dans la réalité. Et vice-versa. Photo: 123RF
La réussite professionnelle est essentielle pour les jeunes Z, affirme dans un communiqué Swiss Education Group, le mandataire de cette enquête menée auprès de 3’500 étudiants durant les trois derniers mois. Selon 70% des sondés, avoir beaucoup d’argent est le meilleur indicateur de réussite. Or, c’est grâce à un travail acharné que l’on parvient à ses fins.
Autre conclusion intéressante pour les employeurs: la capacité d’attention de la génération Z est de l’ordre de 8 secondes en situation passive. Si l’activité leur plaît, ses membres peuvent certes davantage se concentrer, mais pas au-delà de 12 minutes.
Selon Swiss Education Group, les responsables qui comptent dans leur équipe des salariés de cette génération doivent trouver le bon équilibre entre un encadrement adéquat et des challenges stimulants.
Rapport fusionnel avec la technologie
Sans surprise, il ressort de l’enquête que les jeunes Z vouent à la technologie un attachement sans faille. Leurs appareils mobiles sont quasiment une extension de leur corps. La preuve? Deux tiers d’entre eux affirment qu’ils seraient moins productifs (et moins heureux) sans leur téléphone portable.
Pour les adultes âgés d’une vingtaine d’années, ce qui existe en ligne existe dans la réalité. Et vice-versa: 60% de leur vie sociale fait l’objet de posts sur Internet, « comme si l’événement réel n’avait pas lieu tant qu’il n’est pas affiché sur les réseaux sociaux et validé par la communauté en ligne », analyse Alexandra Broenninmann, auteure de l’étude.
Côté marques aussi, c’est la présence virtuelle qui fait foi. L’enquête montre que les trois quarts des jeunes Z ne font pas confiance à une marque si elle est absente des réseaux sociaux.