Le niveau salarial prime sur la work-life balance
Davantage que le niveau du salaire, c’est l’équilibre entre travail et vie privée qui motiverait une personne active à opter pour une entreprise plutôt qu’une autre: c’est ce qui ressort de plusieurs recherches récentes. Autant d’études auxquelles les conclusions d’Universum, qui a interrogé plus de 5000 travailleurs suisses, viennent tordre le cou.
La work-life balance est certes un critère important lors du choix du futur employeur. Reste que les motifs financiers demeurent le facteur le plus décisif. Photo: 123RF
Selon les spécialistes de la société de conseil indépendante, la work-life balance est certes un critère important lors du choix du futur employeur. Reste que les motifs financiers demeurent le facteur le plus décisif. Les salariés les plus motivés par l’aspect pécuniaire ne sont pas ceux sortant des filières de gestion d’entreprise, de sciences naturelles ou d’ingénierie, précise Universum dans un communiqué. Il s’agit des informaticiens. «Même lorsqu’il s’agit de culture d’entreprise, ces derniers désirent en premier lieu une rémunération basée sur les prestations.»
Autre conclusion intéressante de l’étude: les aspects financiers gagnent en importance au cours de la vie professionnelle. « Alors que les ‘enfants du millénaire’ recherchent un emploi qui fasse sens et que les étudiants choisissent un employeur leur assurant de bonnes références pour la suite de leur carrière, un salaire de base intéressant est décisif pour les professionnels », souligne la société.
Outre les raisons pécuniaires et l’équilibre entre travail et vie privée - qui reste à plus long terme l’objectif de carrière numéro un dans tous les domaines de spécialité -, les travailleurs helvétiques se laissent volontiers guider par leur volonté de nouveaux défis. Ce à condition que leur futur patron puisse leur assurer le maintien, voire l’évolution, de leur statut professionnel.
Universum ajoute que les collaborateurs suisses sont très à cheval sur la durée des rapports de travail. Ainsi, bien que la moitié des sondés aient indiqué vouloir changer de job dans les deux années suivantes, moins de la moitié seulement ont postulé pour un nouvel emploi au cours de l’année précédente. Par ailleurs, la part de ceux qui ont travaillé pour moins de 5 employeurs différents au cours de leur carrière plafonne également à 50%.