Génération Z

Les jeunes ont une approche conventionnelle du recrutement

Les jeunes de la «génération Z» ont une approche du marché du travail bien plus traditionnelle qu’on pourrait le penser. C’est ce que révèle un sondage mené par Adecco auprès de 500 futurs salariés.

Alors qu’ils sont nés une souris à la main et que les réseaux sociaux font partie de leur ADN, les 16-19 ans privilégient les modes de recrutement conventionnels. Plus d’un tiers d’entre eux pensent ainsi que le meilleur moyen pour les recruteurs d’embaucher de nouveaux talents est de se déplacer dans les écoles et universités.

La même proportion de jeunes envisagent de se tourner en priorité vers leur famille et leurs amis lorsqu’ils devront décrocher leur premier job. Seuls 27% des sondés estiment que les réseaux sociaux constituent le meilleur moyen pour trouver du travail.

Autre constatation de l’étude: la «génération Z» est bien plus sensible à la sécurité que peut lui offrir un employeur qu’à des avantages à court terme. Alors qu’un abonnement de fitness, l’accès gratuit aux nouvelles technologies ou la possibilité de prendre congé pour voyager recueillent respectivement 12%, 16% et 26% des suffrages, l’assurance de conserver longtemps son emploi est plébiscitée par 41%. Quant à la possibilité d’acquérir des qualifications supplémentaires, elle fait encore mieux (43%).

L'éthique avant le salaire

L’enquête met également le doigt sur l’importance accordée par les futurs salariés à l’éthique de leur patron. Quelque 41% des personnes interrogées assurent qu’elles refuseraient un poste intéressant si l’entreprise concernée avait une philosophie ne correspondant pas à la leur. A titre de comparaison, les sondés sont seulement 30% à juger qu’un salaire insuffisant constitue un motif de refus valable lors d’une offre d’embauche.

Les membres de la «génération Z» n’en sont pas moins ambitieux et exigeants. Tandis que près de la moitié d’entre eux s’attendent à obtenir une promotion durant leur première année d’emploi, la même proportion considère comme normal de changer de patron dans les deux ans. Enfin, environ 70% des sondés espèrent gagner à terme davantage que leurs parents au meilleur de leur carrière.

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Texte: hrtoday.ch
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