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Les Suisses sont davantage liés à leur patron que leurs voisins
Les Suisses se sentent davantage liés à leur patron que leurs homologues européens. Alors que 56% des travailleurs des pays voisins sont satisfaits de leur situation professionnelle actuelle, cette part augmente à 61% en terres helvétiques, selon la dernière édition du Kelly Global Workforce Index.
Malgré leur attachement à leur employeur, les travailleurs suisses sont 57% à envisager de garder un oeil ouvert sur les nouvelles opportunités professionnelles. Photo: 123RF
L'étude portait sur 230'000 personnes issues de 31 pays, dont 4'700 Suisses. A la question de savoir s'ils s'estiment "très liés" à leur employeur, 29% des sondés helvétiques et français ont répondu par l'affirmative. Cette valeur est plus forte qu'en Allemagne (21%) et qu'en Italie (3%). Par contre, le Danemark et la Norvège ont des pourcentages bien plus élevés, à savoir respectivement 45% et 42%.
Malgré leur attachement à leur employeur, les travailleurs suisses sont 57% à envisager de garder un oeil ouvert sur les nouvelles opportunités professionnelles durant les douze prochains mois. Pour ce faire, un nombre croissant de salariés apparaissent sur le marché de manière passive et plutôt dissimulée, notamment via les réseaux sociaux. Facebook, LinkedIn et autres Xing ne sont par contre utilisés que par un tiers des personnes en recherche active d'emploi.
Lorsqu'ils tombent sur une offre intéressante, les travailleurs helvétiques sont trois quarts à utiliser l'e-mail pour postuler. Seul un cinquième fait acte de candidature par courrier postal. Un taux qui reste néanmoins élevé en comparaison européenne, où il affiche 10%.
Réseaux sociaux à exploiter
Interrogés sur la manière dont ils préfèrent être contactés par un employeur potentiel, les sondés suisses sont 63% à opter en faveur de la méthode traditionnelle (téléphone ou email). Ils ne sont que 14% à privilégier le réseautage et 12% les plateformes de réseaux sociaux. Selon Marcel Keller, country manager de Kelly Services Suisse, il serait "essentiel que les acteurs du marché du travail d'aujourd'hui sachent utiliser de manière ciblée les réseaux sociaux, car ces derniers gagnent en importance sur le marché de l'emploi".
L'étude montre par ailleurs que pour les salariés suisses, les critères les plus importants sont: la rémunération, l'équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, le programme de formation et développement, ainsi que les possibilités d'évolution. En comparaison européenne, les Helvètes accordent plus de poids aux facteurs subjectifs tels que sens du travail, égalité de traitement, work-life balance et adéquation des valeurs de l'entreprise avec les leurs.