RSE

L’intégration professionnelle est au cœur des préoccupations

Les entreprises suisses placent l’intégration professionnelle au cœur de la responsabilité sociale (RSE). Près de 90% d’entre elles affirment que la réinsertion et/ou le maintien en emploi de personnes atteintes dans leur santé constituent une composante essentielle de leur RSE.

Ce résultat net ressort d’une étude menée par la fondation IPT (intégration pour tous) en partenariat avec l’Observatoire universitaire de l’emploi de Genève. Près de 500 sociétés, comptant au total 47'500 collaborateurs, ont été interrogées.

Même si la thématique de la réinsertion professionnelle est très présente dans les entreprises, un taux d’intégration minimal de 3,2% seulement a été mis en évidence par l’enquête. Concrètement, sur l’ensemble des salariés concernés par la recherche, 1500 présentent une atteinte à la santé.

Devant ce paradoxe, la fondation rappelle : « Evaluer sa RSE est une chose. La mettre en pratique en est une autre. » De nombreux patrons préfèrent attendre que des conditions cadres davantage propices à la réinsertion professionnelle surviennent.

D’ailleurs, la majorité des sondés (55%) estiment que les mesures destinées à intégrer ou maintenir en emploi des personnes atteintes dans leur santé devraient être volontaires. Près d’un tiers des sociétés interrogées souhaitent pour leur part que ces mesures soient compensées. Seuls 10% des entrepreneurs verraient d’un bon œil leur obligation.

Les leviers les plus couramment actionnés afin de favoriser la réinsertion sont la promotion de la santé dans la politique d’entreprise (66%), ainsi que le traitement de cette thématique dans la communication interne (54%). Dans 42% des sociétés, une personne est chargée de favoriser l’intégration professionnelle. Quant aux firmes qui se fixent des objectifs spécifiques en la matière, elles constituent environ 25% du total.

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Texte: hrtoday.ch
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