Plus de chefs chez Loyco
Pour ses cinq ans, la société Loyco s’offre un nouveau modèle de management. Ce sont désormais les collaborateurs qui détiennent officiellement le pouvoir.
Ce sont désormais les collaborateurs de Loyco qui détiennent officiellement le pouvoir. Photo: Loyco
Dès sa fondation en juillet 2013, l’entreprise genevoise active dans l’externalisation pour les fonctions de support (RH, assurances, gestion des risques, finances, fiscalité et marketing) s’est orientée vers une structure hiérarchique très plate, rappelle Christophe Barman, co-fondateur et ex-CEO de Loyco, dans un communiqué. «Avec la croissance (de la société), il devenait difficile de maintenir» ce système.
L’objectif du nouveau modèle d’organisation de Loyco, dont les contours sont inscrits dans une Constitution, est de «garantir la participation et la coordination, sans intégrer de strates hiérarchiques que nous jugeons destructrices pour l’esprit intrapreneurial», poursuit Christophe Barman. Pour peaufiner leur concept, les ex-dirigeants de l’entreprise se sont inspirés de modèles existants tels que l’holacracie, la sociocratie, les entreprises libérées ou encore les organisations opales.
Le processus d’implémentation de la nouvelle donne sera progressif. «Nous nous considérerons réellement en ‘Loycocratie’ à la fin 2018», souligne Stéphanie Dabrowski, l’ex-DRH de l’entreprise aux 90 collaborateurs.