Recruter sur les réseaux sociaux
Faut-il être présent sur LinkedIn, Xing, Viadeo ou Facebook pour améliorer son processus de recrutement? Plusieurs recruteurs suisses romands, invités en février dernier par la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), estiment qu’il faut en tout cas réfléchir au problème.
Faut-il être présent sur LinkedIn, Xing, Viadeo ou Facebook pour améliorer son processus de recrutement? Plusieurs recruteurs suisses romands, invités en février dernier par la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), estiment qu’il faut en tout cas réfléchir au problème.
Même si les réseaux sociaux ne sont qu’une petite séquence d’un long processus, comme l’indique Alain Gendre des RH du groupe Kudelski, ce média prend de l’importance. Le groupe Bobst a par exemple lancé une réflexion stratégique pour améliorer l’attractivité de la marque employeur sur les réseaux sociaux tout en travaillant sur sa clientèle traditionnelle, note Antonio Racciatti, des ressources humaines.
La banque privée Pictet & Cie n’est pas présente sur les réseaux sociaux avec une page propre, mais elle utilise ces canaux pour observer le marché et les profils, note Xavier Schueler, Spécialiste en Recrutement chez Pictet & Cie. Steve Bonvin, adjoint RH à la RTS (Radio Télévision Suisse), s’interroge sur la sincérité des offres envoyées instantanément par les candidats présents sur le web.
Tout le monde en revanche s’inquiète de la soudaine visibilité de leurs cadres sur ces réseaux. Un phénomène qui stimulera sans doute les réflexions sur la fidélisation. Dernière remarque générale sur les recommandations postées sur LinkedIn. «Nous n’y prêtons aucune importance. Le bon candidat se découvre au fur et à mesure des entretiens. Une vraie relation se construit sur le long terme», note Alain Gendre.