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Cadre de luxe pour DRH haut de gamme. Une trentaine de managers RH, appartenant au groupe d'échanges d'expériences de l'hôtellerie de luxe suisse, se sont réunis en septembre dernier au Mirador Kempinski du Mont-Pèlerin (au-dessus de Montreux). Au menu de ce séminaire de deux jours: plusieurs discussions nourries sur les défis RH de la branche, les dern-ières précisions avant l'entrée en vigueur de la nouvelle CCT et un cours de management personnel, hist-oire de remobiliser les troupes. Car la crise n'épargne pas l'hôtellerie de luxe. La pression sur les coûts et la réduction de personnel figurent parmi les priorités du secteur. Mais le vrai casse-tête se situe plutôt dans la rétention des talents. Comment, avec moins de moyens, augmenter l'attractivité des métiers de l'hôtellerie? Une des pistes, qui a été sérieusement évoquée, est la création d'une base de données commune aux 39 hôtels du groupement. «De cette manière, nous pouvons proposer des plans de carrière avec une vraie mobilité internationale à nos talents, tout en les fidélisant au groupe», note Victor Da Cunha, DRH du Beau-Rivage de Genève et cheville ouvrière du séminaire. Il précise que ce genre de rencontre permet de tisser des liens et facilite grandement les échanges ultérieurs. Au moment des questions-réponses, plusieurs DRH ont milité pour un positionnement plus stratégique dans l'entreprise. «C'est à nous de faire évoluer les choses», a relevé Victor Da Cunha. Venu redonner du punch à l'assemblée, le consultant Jacques Laub, président de JL Management, a littéralement galvanisé son auditoire. Conférencier de talent, il a donné plusieurs clés pour mieux récupérer du stress de la fonction et pour mieux libérer son énergie. Pour lui en tout cas, ça a l'air de fonctionner.
