La Suisse fait partie des leaders de la 4e Révolution industrielle
La Suisse fait partie des sept fers de lance sur les technologies de l'information et de la communication (TIC). Selon l'indice annuel du WEF, elle recule d'un rang en 7e position en matière de préparation aux réseaux.
Photo prétexte. Source: 123rf.com
Genève (ats) Seule la Finlande la devance dans la capacité à provoquer un impact économique des investissements dans les TIC, affirme le Rapport mondial annuel sur les technologies de l'information publié mercredi à Genève par le Forum économique mondial (WEF). Avec la Suède, Israël, Singapour, les Pays-Bas et les Etats-Unis, ces deux pays affichent un résultat d'un tiers supérieur aux autres économies développées.
Le taux est même 100% supérieur à celui des économies émergentes et en voie de développement. Ces sept pays ont adopté très tôt et "avec enthousiasme" les TIC, relève le WEF.
Parmi les différentes thématiques, la Suisse avance au 7e rang sur 139 pays sur l'environnement réglementaire. Elle est 8e sur l'impact économique et social et 9e sur la préparation aux TIC. En terme d'utilisation des technologies, elle arrive 12e. Mais elle est restée devant les autres Etats pour celle des entreprises, alors qu'elle recule au 43e rang des services gouvernementaux en ligne.
Les avantages des TIC peuvent se montrer importants, insiste le WEF. Les décideurs économiques s'appuient sur l'augmentation de la capacité d'innovation. Cette attitude pourrait contribuer à une accélération de l'impact économique et social des TIC dans toutes les économies.
Singapour devant
Pour autant, les individus sont pour le moment plus enthousiastes sur ces technologies que les gouvernements et les entreprises, souligne le WEF. Dans certaines régions, aucun changement n'a été constaté sur cette question depuis 2012.
Selon l'indice NRI sur la préparation aux réseaux dévoilé par le WEF, Singapour arrive devant la Finlande. Suivent la Suède, la Norvège, les Etats-Unis qui avancent de deux rangs, les Pays-Bas, la Suisse et la Grande-Bretagne.
Les sociétés doivent anticiper l'impact des TIC sur les marchés et garantir de bonnes conditions aux salariés dans un environnement qui a basculé sur ces technologies. "De nouveaux modèles de gouvernance vont s'imposer ", dit un membre du directoire du WEF, Richard Samans.
"Il sera crucial de renforcer les efforts en matière de collecte de données", affirme de son côté une autre responsable du WEF, Silja Baller. Dans plus de 100 pays, l'innovation des modèles d'entreprise s'étend.
Décalage en augmentation
Au contraire de l'utilisation commerciale des technologies qui reste stable. Avec ces deux indications, le nombre de dépôts de brevets constitue de moins en moins un outil de mesure de la capacité d'innovation, estime le WEF.
Près de trois quarts des pays ont amélioré leur résultat dans l'indice en 2016. Un lien peut être établi entre la préparation aux réseaux et le revenu par habitant. Problème, le décalage entre pays sur l'infrastructure numérique s'est aggravé depuis 2012.
En terme d'impact social, les conséquences des TIC sur l'efficacité du gouvernement reculent dans la plupart des régions. En revanche, un nombre croissant d'individus bénéficient d'un accès en ligne aux services de santé ou de finance.
Parmi les 10 pays les mieux préparés aux réseaux, sept sont européens. En Eurasie, le Kazakhstan arrive devant. La Malaisie reste elle la meilleure parmi les pays émergents asiatiques et le Chili est premier parmi ceux d'Amérique latine et des Caraïbes.
Les Emirats arabes unis et le Qatar sont les deux pays les mieux préparés aux réseaux des TIC dans le monde arabe. En Afrique subsaharienne, l'Afrique du Sud, l'Ethiopie et la Côte d'Ivoire ont avancé en 2016 davantage que les autres pays de la région. Le secteur privé a été actif chez la première et les gouvernements chez ces deux autres Etats.