Le besoin de flexibilité augmente

Le besoin de flexibilité s’exprime de différentes manières: répartition autonome du temps de travail sur la journée (79% l’estiment importante); horaires de travail flexible (79%); répartition du temps de travail sur la semaine de manière autonome (75%); emploi à temps partiel (64%); annualisation du temps de travail (53%); télétravail (51%); travail lié à des projets (47%); travail freelance (27%) et partage de poste (24%).

«Cette demande de flexibilité répond à la tendance de société vers plus d’individualisation», a indiqué Sacha M. Burkhalter, CEO de la Société suisse des employés de commerce, lors de la table ronde. Les entreprises doivent adapter leurs offres aux besoins de chacun. «Cette flexibilité amène aussi un risque pour la santé des collaborateurs. Il faut donc adapter le cadre légal dans ce sens», a-t-il poursuivi. À noter aussi qu’une personne sur trois souhaite travailler moins et 13% veulent travailler plus (17% chez les femmes et 8% chez les hommes).

Lors de sa conférence d’introduction, Wolfgang Jenewein, spécialiste du leadership et professeur à l’Université de Saint-Gall, a donné quelques conseils aux dirigeants·es: «Occupez-vous des choses importantes avant qu’elles ne deviennent urgentes». «N’en faites pas trop, mais juste et au bon moment». Et: «Les meilleurs restent calmes durant la tempête.»

Élu lors de l’assemblée générale de swissstaffing, Andreas Eichenberger est le nouveau président de la faîtière des sociétés de location de services. Il remplace Leif Agnéus. À noter que swissstaffing compte aujourd’hui 480 membres, qui représentent environ 400 000 travailleurs temporaires par année. 

Télécharger le White Paper de swissstaffing: «La liberté pour attirer la main-d’œuvre. Les actifs veulent plus de flexibilité»