«Les rituels sont importants»

Thomas Erni: Sans aucun doute notre éclatement géographique à travers toute la Suisse. Et pourtant nous collaborons de manière très étroite. Notre devise est «As One» (comme un seul homme, en français). Nous accompagnons toutes les unités d’affaires en leur proposant une palette complète de prestations RH.

 

Je me demanderais tout d’abord si le retour d’investissement est supérieur au montant investi. Donc j’investirai probablement dans des projets qui augmentent la satisfaction de nos clients et la qualité de nos services.

 

Oui, chez nous les rituels sont très importants. Notre équipe RH se réunit au complet quatre à six fois par année. De plus, en début d’année ainsi qu’en été, nous organisons un team-building, avec des activités centrées sur la socialisation.

 

Nous sommes actifs sur plusieurs fronts. Une de nos priorités est d’améliorer les compétences en leadership de nos dirigeants. Tous nos managers participent actuellement à un programme de formation interne. Nous attachons aussi une grande importance à l’enquête de satisfaction que nous menons en interne chaque année, ainsi qu’aux mesures à implémenter issues de ce questionnaire. Concrètement, il s’agit de questions de leadership et de reconnaissance des employés. Nous devons mieux reconnaître la contribution de chaque collaborateur. Enfin, nous travaillons actuellement sur un gros projet de gestion du changement. C’est aux RH de soutenir la ligne dans la transformation des unités d’affaire.

 

La rétention de nos experts et de nos talents est sans aucun doute un défi d’avenir, tout comme le recrutement de nouveaux hauts potentiels. Le marché de l’emploi suisse est relativement tendu. Nous avons de la peine à trouver certains profils, des bons commerciaux notamment. L’autre grand défi d’avenir sera de stimuler l’engagement des collaborateurs. La satisfaction de nos clients et la qualité de nos services passent par un engagement et une motivation de haute intensité. C’est un dossier prioritaire.

 

Un bon manager RH est proche du business, il connaît les objectifs et les besoins de la ligne et est capable de répondre à leurs demandes. De plus, il doit être en mesure de faire évoluer la culture d’entreprise. Enfin, il doit sans cesse trouver le bon équilibre entre les besoins de l’employeur, ceux des employés et les exigences du législateur. Il doit pouvoir satisfaire ces trois pôles sans prendre parti.