Les Suisses légèrement plus optimistes que les Européens

Ce baromètre, qui porte sur la période avril-juin 2016, se base sur les réponses de plus de 15’700 sondés (dont 900 helvétiques) répartis en Europe continentale. S’ils sont moins optimistes que leurs voisins allemands (63%), les Suisses devancent néanmoins les Autrichiens (48%), les Français (41%) ou encore les Italiens (34%).

En terres helvétiques, la confiance des personnes à la recherche d’un emploi n’est pas homogène. Les hommes sont notamment plus optimistes que les femmes: 67% des candidats tablent sur une amélioration du marché du travail durant les six prochains moins, contre 59% seulement des candidates.

Sans surprise, l’âge des principaux intéressés joue également un rôle dans leur degré de confiance: alors que 63% des moins de 30 ans pensent décrocher une place dans les trois mois, cette part chute à 45% chez les 30-50 ans et à 38% chez les 50+. Côté régions linguistiques, c’est la Suisse romande qui décroche la palme de l’optimisme, puisque 55% des sondés francophones espèrent se faire embaucher d’ici trois mois, contre 40% des alémaniques.