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Compte rendu du livre de Raphael Liogier: Sans emploi, éd. Les Liens qui Libèrent, 2016, 224 pages
Dans cet essai, le philosophe et sociologue français imagine une société post-industrielle avec un revenu d’existence de base, financé par une taxe progressive sur la fortune et une TVA sur les biens de consommation.
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Photo: Marc Benninger
- Avec les progrès technologiques, la robotisation, l'automation et aujourd’hui IA, la productivité ne cesse d’augmenter au détriment de l’emploi. Entre 1995 et 2002, la production industrielle a augmenté de 30% dans le monde et 22 millions d’emplois ont été supprimés. Nous arrivons dans l’économie de l’abondance où l’on n’a jamais autant produit avec quasiment aucun effort.
- Comme ce sont les machines qui génèrent le plus de valeur, ce n’est plus viable de taxer le revenu des salariés, explique Raphaël Liogier. Il préconise plutôt un impôt progressif sur la fortune, car c’est ce capital qui détient la technologie. Il propose aussi d’instaurer un revenu d’existence universel et inconditionnel. Il le fixe entre 1000 et 1800 euros selon les pays et les PIB.
- Pour lui, la 4e révolution industrielle (l'intégration du numérique au monde physique) annonce la fin de la société capitaliste. Le modèle qu'il propose répondrait à notre quête de sens, à notre désir d’être. Cette émancipation de l’être humain lui permettra d'exprimer sa créativité et son originalité. En 2023, l'auteur développe cette idée dans: Khaos, la promesse trahie de la modernité.
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