«La marque employeur n’est pas une démarche marketing»

En quoi la crise sanitaire a-t-elle impacté la thématique de la marque employeur?

Cette période a renforcé l’évaluation à laquelle sont soumises les entreprises par les candidats, notamment en matière de politique du personnel. On remarque aujourd’hui que les questions liées au télétravail ou à la mobilité gagnent en importance, passant d’un simple souhait à un critère déterminant pour l’acceptation ou non d’un poste. On constate dans le même temps que revoir les modèles de travail avec pour seul mot d’ordre la flexibilisation n’est pas pertinente, une entreprise devant aussi adapter son organisation à ses activités, besoins et valeurs.

Quels sont les éléments-clés pour développer sa marque employeur?

Il faut toujours se poser la question de l’objectif de cette démarche. Mettre en place un tel projet pour simplement faire comme les autres n’en vaut jamais la peine. Ensuite, il faut que cette démarche soutienne la stratégie de l’entreprise et véhicule sa culture. In fine, il faut savoir rester honnête. La marque employeur n’est pas une démarche marketing. On ne doit pas dire « nous sommes les meilleurs » mais simplement mettre en avant des éléments positifs réellement vécus dans l’entreprise, par exemple, pour Assura, la représentation féminine dans les postes de cadre ou la diversité des parcours.

Un mot sur l’événement «Innov-RH 21» auquel vous participerez le 18 novembre prochain?

C’est une excellente occasion d’assister à des conférences sur à la transformation des ressources humaines. Mais il s’agit aussi d’une plateforme intéressante pour acquérir des quicks wins, des conseils pour aider sa structure à développer une marque employeur. Même s’il s’agit d’un projet propre à chaque entreprise, il existe toujours de bonnes pratiques à échanger avec d’autres participants.