Quatre questions à Jean-Philippe Grob, Directeur IT à la banque privée Edmond de Rothschild

1 Sur quelles valeurs avez-vous construit votre relation avec RH? 

Homme de valeurs et doté d’une forte empathie, Didier Wicky est le DRH de notre Banque. Un rapport de confiance, que j’ai peu rencontré ailleurs, a façonné notre collaboration. Nous partageons les mêmes valeurs humaines qui peuvent se résumer par l’expression «proximité émotionnelle», en d’autres termes nous sommes dans une approche d’un management de proximité. 

2 Quelles prestations RH vous sont les plus indispensables?

L’accueil, le conseil, l’écoute, le partage et la confrontation dans ma démarche et mes idées. Les conflits, les obstacles, les frustrations, je les partage avec mon DRH. La technique est un domaine maîtrisable, en cas de problème, il suffit de «tirer la prise». Avec l’humain, c’est plus délicat. 

3 Ce que RH doit apprendre de votre métier?

L’informatique est un puzzle dont chaque pièce est une spécialisation, un métier différent. Et pour ne rien simplifier, aujourd’hui et demain, l’évolution de la technologie a un effet induit sur l’émergence de nouvelles pièces. RH ne peut donc pas toujours avoir une bonne compréhension, l’IT gardant un côté un peu obscur tout en ayant une prise directe avec l’image de la société. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (comme le E-GRH) apportent différents éléments clés et indispensables aux RH dans le management des collaborateurs (flexibilité, réactivité, mobilité interne, etc.). La gestion électronique des RH est donc une réalité qui touche l’entreprise. Cela participera à une compréhension mutuelle de nos métiers. 

4 Ce que les HR vous ont appris?

Les RH me soutiennent dans la compréhension des tâches administratives et le conseil juridique. J’appréhende aussi mieux la subtilité des mécanismes de la gestion du capital humain comme la motivation, les différentes sensibilités, les perceptions, l’intelligence émotionnelle. Au contact de Didier Wicky et de Maxime Morand, avec qui j’ai travaillé chez LODH, j’ai continué à développer ma connaissance et ma tolérance de l’être humain.