«Seulement 3% des 270'000 micro-entreprises suisses utilisent des logiciels de paie certifiés Swissdec»

Quel est le pourcentage d’entreprises suisses qui transmettent leurs données salariales avec des logiciels certifiés Swissdec?

Ernst Stalder: Cela dépend fortement de la taille de l’entreprise. En Suisse, dans le segment des grandes entreprises, de 50 à 500 collaborateurs, plus de 90% des sociétés utilisent des logiciels certifiés Swissdec. Ce pourcentage baisse considérablement plus la taille de l’entreprise diminue. Elles ne sont plus que 20% dans le segment des sociétés de 10 à 50 collaborateurs et environ 3% des 270000 petites sociétés de moins de 10 collaborateurs. C’est là que réside notre potentiel de développement. La campagne «Swissdec 2016+» cible d’ailleurs ces micro-entreprises.

Rappelez-nous les avantages de la transmission des données salariales avec un logiciel certifié Swissdec?

En moyenne, chaque entreprise doit fournir une fois par année ses données salariales à une demi-douzaine d’institutions. Les Caisses de compensation AVS/AI, les assurances pertes de gains, l’assurance accident et l’Office fédéral de la statistique notamment. Dans certains cantons, il faut ajouter le Département des finances cantonal, afin de calculer l’impôt anticipé. Si vous transmettez vos données avec des fichiers Excel ou Word, vous aurez besoin de former un collaborateur tant la tâche est complexe. Et ces opérations consomment beaucoup de temps et d’énergie. De plus, le risque d’erreur, au moment d’introduire les données dans les différents formulaires, est assez élevé. Toutes ces complications disparaissent si vous utilisez un logiciel certifié Swissdec.

Comment se déroule le processus concrètement?

Grâce au logiciel de paie certifié Swissdec l’introduction des données salariales se fait qu’une seule fois. La transmission aux différentes institutions s'effectue ensuite par quelques clics de souris. C’est donc plus rapide et plus sûre en termes d’erreurs ou de sécurité des données. Enfin, cela ne génère aucun frais supplémentaire puisque les coûts sont pris en charge par les institutions et la Confédération.