- Inutile de scruter l'horizon pour repérer les signaux faibles, dit-il. L'entreprise est un système trop complexe et les données sont trop nombreuses pour identifier ces signaux annonciateurs d'une crise. Plutôt se fier aux signaux forts (une prévision météo, un cri d'avertissement d'un syndicat).
- La posture du chef de guerre du leader en situation de crise n'est pas conseillée. Une entreprise ne se gère pas comme une armée sur le champ de bataille. Le risque des biais cognitifs du leader chef de guerre est trop important. Plutôt se fier à un collectif de leaders.
- Une bonne planification permet d'appréhender les crises. "Faux", poursuit l'auteur. Au contraire, à vouloir trop planifier, l'entreprise ne sera plus en mesure de voir la réalité imprévisible et hors norme de la crise. Plutôt se préparer à être surpris, conseille-t-il.
Contenu
Vidéo
Compte rendu du livre de Raphaël De Vittoris: Surmonter les crises, éd. Dunod, 2021, 127 pages
Dans cet ouvrage, le responsable de la gestion de crise du groupe Michelin revient sur cinq idées reçues sur la gestion de crise en organisation.
Image
Photo: Marc Benninger