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Dans une situation privée ou professionnelle, le changement doit venir de soi. Il est impossible de l’imposer sur la durée. Preuve en sont les comportements «malsains» (au mieux) ou dangereux (au pire) de la plupart d’entre nous: manque d’activité physique, de sommeil, voire d’addiction à des substances (ou au travail!). La pression sociale, médicale, affective et familiale cherche parfois à nous imposer de changer, mais nous seuls sommes les acteurs de ce changement.
Je me demande souvent, lors d’un entretien avec un(e) futur(e) collaborateur(trice), sur quels critères je me base pour affirmer qu’il (elle) s’épanouira à son poste de cadre. Bien évidemment, il y a les tests d’assessment, les profils psychologiques, les questionnements et des milliers d’autres outils, mais tous ont un goût de psychotechnique contraint qui m’a toujours rendu insatisfait. Bref, mes décisions se prennent au feeling et tout cela finit par une déclaration lapidaire du style: «Il (ou elle) est bien, je vais m’entendre avec».