Le sabotage en entreprise prolifère. Parfois volontaire et relayé alors par la presse ou bien enflammant les réseaux sociaux, il est constaté a posteriori, lorsque ses dommages sont devenus aussi publiques qu’irrémédiables. Cependant, comme pour un iceberg, la partie émergée du sabotage, même spectaculaire, est sans doute la moins destructrice. Invisible, insidieux ou habilement dissimulé, il est massivement polymorphe, variable et masqué, actif ou passif, inconscient ou délibéré. Toujours pourtant il se reconnaît à la grave destruction de la valeur ajoutée, qu’en entreprise nous nous efforçons de créer. La recette pour engendrer un saboteur est simple.