Et si le lanceur d'alerte était le colibri de l'organisation? Vous savez ce minuscule oiseau qui souhaitait -légende amérindienne- éteindre un gigantesque incendie. Coup de projecteur sur le lanceur d'alerte, le whistleblower en franglais qui lui, comme le petit oiseau, cherche à faire sa part.
Nathalie Heinich est sociologue au CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) à Paris et membre de l'observatoire des idéologies identitaires. Elle vient de publier un essai qui dénonce la dimension totalitaire du wokisme. Cette nouvelle idéologie est en train de se diffuser dans l'université, les milieux culturels, les médias, l'école et l'entreprise.
Le wokisme est une idéologie qui fige les identités dans l'appartenance à une communauté. Dans ce carcan, il devient très difficile de communiquer sans tomber sous l'emprise d'une dialectique du bourreau et de la victime. En réalité, l'identité évolue selon les contextes. Les experts conseillent d'adopter une posture apprenante, de médiateur et d'écoute.
Après avoir dirigé le peloton de gendarmerie de haute montagne de Chamonix, le guide Blaise Agresti fonde en 2017 Mountain Path, une société de conseils en management. Il ouvre cet automne une antenne en Suisse, dirigée par Andrea Sherpa-Zimmermann.
Parler de la liberté d’expression et du devoir de réserve dans une revue RH est une opération délicate. Plusieurs intervenants ont poliment refusé de contribuer à ce numéro. La peur de se faire clouer au pilori par les idéologues wokistes sur les réseaux sociaux a sans doute joué un rôle dans ces renoncements. Paradoxalement, dans notre société de l’information et de la transparence, la liberté d’expression régresse.
Le nouveau magazine HR Today est sorti! Le dossier de cette édition s'intéresse à la liberté de parole en organisation.
Dans une économie bousculée par les imprévus, les solutions de gestion des compétences offrent des outils pour anticiper les évolutions et mieux exploiter les atouts de l'organisation.
Dix ans d'accompagnement en entreprise m'ont permis de constater que l'absence ou l'insuffisance d'échange des attentes et besoins réciproques entre collaborateurs et employeurs est souvent un point d'achoppement!
Si le sens dont nous avons besoin est difficile à identifier, c’est parce qu’il n’est pas unique, mais aussi parce que nous prenons la question par le mauvais bout. On le cherche trop souvent comme s’il existait quelque part, en nous ou dans notre environnement, comme s’il était à «dénicher».
Depuis quelques décennies, les terminologies évoluent, du «personnel» au «salarié» au «collaborateur». Signes de l’évolution du monde du travail, des métiers de production vers les métiers de service, mais aussi des aspirations sociales de considération et de reconnaissance. Toutefois ces nouvelles attentes situent les collaborateurs dans un rôle passif, que cette chronique vient interroger. Si l’on tentait de penser collabor’acteurs?