Chaque absence est désormais analysée dans un écosystème qui comprend la prestation, le poste de travail et la personne. Cette nouvelle approche déculpabilise l’individu, maintient la qualité de la prestation au centre et ouvre sur le collectif. Explications.
Les employés helvétiques ne figurent pas dans le top ten des salariés les plus satisfaits au monde. Selon une enquête menée à large échelle par Universum, la Suisse ne prend que la 12e place d’un classement dominé par les pays scandinaves.
La Suisse conserve son titre de championne du monde en matière de talents professionnels. Selon la dernière édition de l’étude World Talent Ranking, neuf des pays composant le top ten sont situés sur le continent européen.
Le baromètre RH 2016, réalisé par l’Université de Zurich et l’EPFZ, relève qu’environ 60 % des employés suisses déclarent développer, comme malgré eux, une attitude désenchantée, réprobatrice, voire cynique, à l’encontre de leur employeur ou de leur manager. Deux causes principales sont évoquées: les relations difficiles entre collègues et/ou avec leurs supérieurs, ainsi que les promesses non tenues de ces derniers. La Suisse, bastion du respect de la personne et de l’agrément consensuel, n’échappe donc pas à cette pandémique détresse salariale: se rendre au travail chaque matin, résigné à gagner sa vie et celle de ceux qu’on aime, en plongeant dans un environnement objectivement difficile, hostile ou malveillant, angoissant, tétanisant ou conflictuel.
Depuis peu, les professionnels RH se doivent d’endosser – de gré ou de force – une part de la communication d’entreprise, une tâche nouvelle, avec ses codes et ses méthodes. Une erreur fréquente est de partir à l’exploration des territoires nouveaux du Marketing Employeur en se focalisant sur les divers outils et technologies à disposition.
Le festival français Films & Companies connaît un succès croissant. HR Today a interrogé deux membres du jury sur les ingrédients qui font le succès d’un film d’entreprise.
J’ai récemment eu en entretien un jeune homme de 25 ans. Lorsque je lui ai demandé s’il avait la sensation de bien utiliser ses compétences dans son job, il a répondu: «Je préfère les utiliser dans mes activités extra-professionnelles».
Les entreprises veillent de plus en plus à leur image. Notre monde est fait d’images et ne pas s’en préoccuper équivaut à se tirer une balle dans le pied.
Etre aujourd’hui DRH ou HR Business Partner n’est pas une sinécure. Une certaine presse se laisse aller à en véhiculer une image peu flatteuse et cherche d’éventuelles occurrences de «ressources inhumaines» pour les fustiger indistinctement, sans esprit de justice. Ceux au service desquels nos RH veulent se mettre (les directeurs généraux, ndlr) n’hésitent pas à en rajouter, stigmatisant chaque insuffisance, chaque erreur, chaque échec, comme révélateur de l’inconsistance de leurs apports ou de leurs tentatives. En des temps difficiles, afin d’occulter la vérité, une communauté peut se chercher, en son sein, de faciles boucs émissaires... Nos RH n’en restent pas moins sur le front de tous les incendies humains!
Les RH sont des administratifs sans vraie valeur ajoutée pour l’organisation. Vraiment? Nous avons observé le travail quotidien de six cadres RH et avons constaté une toute autre utilité de la fonction RH. Ils sont les promoteurs des valeurs et les bâtisseurs de la cohérence des comportements au sein de leur organisation. Enquête inédite.