Récemment, je parlais avec deux de mes amis de l’activité physique que nous arrivons à exercer durant la semaine. L’un, appelons-le Jean, fait du sport régulièrement mais a une façon très réservée, presque dévalorisante, de parler de ses performances physiques: il n’est pas en forme, il n’en fait pas assez, les amis avec lesquels il fait du vélo sont meilleurs. Mais son apparence physique crie le contraire: mince et tonique.
Nous sommes tous déjà tombés sur une annonce du type: «Diplômé(e) Master/Doctorat, 25-35 ans, 10 années d’expérience, 5 langues courantes dont japonais et russe.» Ajoutez la mention «résistant(e) au stress» et vous obtenez une créature fantastique qui bêle: mouton à 5 pattes ou dahu, selon les goûts.
On me pose régulièrement la question: «Alors, comment sont les candidats qui passent un assessment? Que réussissent-ils généralement bien ou au contraire qu’est-ce qui leur pose un problème?» Un des points marquants se situe dans ce moment où le manager est face à son collaborateur: oser ou non faire part de remarques critiques, désagréables à entendre? Et aussi comment le dire? Le jeu de rôle réaliste d’un assessment center agit souvent comme révélateur du comportement.