Grâce aux données d’une plateforme web d’emploi, des scientifiques soutenus par le Fonds national suisse ont pu étudier à large échelle la discrimination à l’embauche. Dans un article publié dans la revue Nature, ils montrent que l’origine des candidats est plus ou moins pénalisante selon le moment de la journée et que le genre l’est pour certains emplois.
Cette semaine, je donnais un téléséminaire (il paraît que le mot existe) à une vingtaine d’employés d’une grosse multinationale. Invit Outlook, MS Teams, bref, le quotidien d’un télétravailleur. Observant avec amusement la mosaïque de visages studieux des participants, je me demandais combien de temps il faudrait à quelques webcams pour arrêter de fonctionner.
Le coronavirus révolutionne notre manière de concevoir et de pratiquer le travail, à travers une accélération technologique majeure. Avoir le bon équipement, participer régulièrement à des séances virtuelles, s’organiser différemment, se rassurer sur sa santé et celle des autres, tout en réintégrant progressivement le bureau, font partie du quotidien.