Publiés en exclusivité dans HR Today, les résultats d’une récente thèse de l’Université de Fribourg montrent la vraie place qu’occupent les départements RH dans les processus de décisions stratégiques. Encore peu intégrés dans les lieux de pouvoir, les RH sont plus considérés comme des facilitateurs et des récolteurs d’informations stratégiques.
L’illusion stratégique contamine aujourd’hui la compréhension de l’essence même du rôle des ressources humaines dans l’organisation. La prééminence actuelle de cette revendication dans la profession doit, dès lors, nous interpeller et nous mobiliser. Et si, après tout, un splendide isolement n’était pas le réel lieu du pouvoir des RH?
Le regard est incisif. Directeur opérationnel d’une entreprise de service public, Joël Di Natale ne mâche pas ses mots. Selon lui, le pouvoir décisionnel doit rester entre les mains de la ligne. Les RH sont en revanche d’excellents gestionnaires, sans qui l’atteinte des objectifs n’est pas réalisable.
HR Today a sondé quatre DRH de Suisse romande sur leur vraie valeur ajoutée dans les processus de décision stratégique. Les réponses démontrent une claire répartition des tâches entre ligne et GRH. Et les ressources humaines apportent les outils nécessaires à la réalisation des objectifs.
Dans trois ans, plus de 50% de la population résidant en Suisse aura plus de 50 ans. Une opportunité pour les RH de se positionner comme partenaire stratégique. En créant de nouvelles conditions cadres et en travaillant sur la valorisation des compétences clés de l’entreprise.
A chaque fin d’année, les évaluations annuelles mobilisent les départements des ressources humaines. Objectifs atteints? Référentiels de compétences cochés? Puis, ajustement des rémunérations. Le sociologue Gérard Reyre lance un pavé dans la mare et propose de remettre en question ce rituel «qui divise plus qu’il n’unit».
Un nouvel indicateur pour les entretiens annuels fait parler de lui. Arrivée du Canada, la mesure du flow (l’indice du plaisir ressenti au travail) vérifie l’écart entre les compétences réelles et les souhaits professionnels. Il s’agit d’une méthode tournée vers l’avenir qui permet de jauger le «savoir-devenir» du collaborateur dans l’organisation.
Le rôle et la place qu’occupent les ressources humaines au sein d’une organisation contribuent au bon fonctionnement de celle-ci. Encore faut-il que ce rôle ne se substitue pas à celui du management et que les RH ne prennent pas le pouvoir, parfois laissé vacant, à la place des responsables de ligne.
Comment évaluer l’utilité économique de la formation dispensée par une entreprise? Une étude menée par l’Université de Fribourg en collaboration avec La Poste Suisse ouvre des perspectives intéressantes pour la quantification de l’impact de la formation. Les résultats sont révélés en exclusivité dans HR Today.
Depuis le début de l’année, Nestlé Suisse n’arrête pas de faire la Une des journaux. En bien et en mal. Cette forte médiatisation a une explication. L’arrivée de Nelly Wenger à la direction de la société a provoqué un processus de changement interne. Un travail dans lequel les communicateurs et GRH travaillent ensemble.