Une pandémie de démissions, libres décisions de pourtant très remarquables, jeunes et habiles professionnels, commence à s’imposer en Suisse comme Europe, à peine 2 ans après celle, très massive constatée aux USA entre 2019 et 2020 (concernant 40% des salariés de cette nation). L’exponentiel et irrésistible accroissement de la souffrance psychique au travail – identique à celle dont pâtissent tous nos voisins – engendrant coûts cachés, absentéismes et contreperformances, n’en serait-elle pas la cause première?
Le baromètre conjoncturel, sans doute le plus respecté de Suisse, affiche des niveaux records, de quoi se réjouir, enfin! Ajoutez à cela un taux de chômage ayant peu augmenté durant les 16 derniers mois, grâce à des mesures intelligentes pour la plupart, un retour en force et brutal de la lutte pour les talents nous guette: la plupart des sites d’emploi et autres cabinets de recrutement citent d’ailleurs des chiffres d’annonces en forte hausse.