Quel regard les collaborateurs portent-ils sur les services des ressources humaines? Entre distance, manque de suivi et outils complexes, les témoignages révèlent un décalage entre attentes et réalité sur le terrain.
Dans une interview accordée à l’Adecco Institute1, Jutta Rump, Professeure à l’Institut pour l’emploi et l’employabilité de la Haute école spécialisée de Ludwigshafen am Rhein (Allemagne), a récemment souligné les grandes lignes des effets de la crise financière et économique sur la politique du personnel et les conséquences pour le travail intérimaire.
Différentes affaires ont défrayé la chronique récemment – en France pour l’essentiel – et leurs conséquences n’ont peut-être pas encore été bien mesurées par les milieux entrepreneuriaux ni même leurs partenaires sociaux et les syndicats. Analyse.
L’économiste Paul Dembinski dirige l’Observatoire de la finance et enseigne à l’Université de Fribourg. Spécialiste reconnu des questions éthiques liées à la finance, il livre ici son analyse des affrontements violents vus en France; évoque le rôle des RH et plaide pour plus de responsabilité dans la conduite des affaires.
La rémunération en bonus et parts variables a été fortement remise en cause depuis l’éclatement de la bulle financière de 2008. Ces pratiques posent plusieurs questions en termes d’éthique et de justice organisationnelle. D’où la création récente d’une importante réglementation. L’analyse de Maxime Morand, DRH de Lombard Odier.
Vevey
Dessine-moi un manager
Passés 40 ans, les managers de haut vol souffrent souvent d’insatisfaction, privés de défis intellectuels. C’est à ces cadres que s’adresse le Doctorate of Business Administration (DBA) lancé à Genève en 2007 par Webster University et «Grenoble Ecole de Management». Voie royale en milieu de carrière? Suivons le parcours de Fernando.
Deux études publiées avant la crise avaient mis le doigt sur le rôle des managers dans la motivation des équipes. Le développement du capital humain, la direction d’équipe et l’ouverture au feedback mériteraient de faire l’objet de processus d’apprentissage permanents, estimaient les chercheurs. La relecture de ces résultats en 2009 est édifiante.
Dans une période de turbulences économiques, l’environnement culturel d’une organisation est un facteur de stabilité et de durabilité. Ces aspects culturels sont pourtant souvent mal connus et leur influence est sous-estimée. Ils permettent pourtant d’éviter des conflits et d’asseoir une organisation durablement dans son environnement économique.